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« Partageons ensemble le temps de demain »

Événements climatiques : année 2018


 

Janvier Février Mars Avril Mai Juin
Juillet Août Septembre Octobre Novembre Décembre

 

 

Mois de janvier

 

 Tempête Carmen le 1er janvier

Une dépression nommée Carmen a balayé une partie de la France lundi 1er janvier, générant à son passage des vents tempétueux. Sur la trajectoire du coeur dépressionnaire, la pression s'est abaissée à 993 hPa au Havre (76). Par ailleurs, le vent a soufflé jusqu'à 183 km/h sur le cap corse (2B) !

 

Tempête Carmen

 

C'est sur l'arc atlantique que le vent a soufflé le plus fort entre la matinée de lundi et le début d'après-midi. Les rafales ont atteint 133 km/h à la Pointe de Penmarc'h, 132 km/h au cap Ferret, 130 km/h à Belle-Ile, 126 km/h à Ouessant, 124 km/h à Brignogan, 123 km/h à l'Ile de Groix, 122 km/h à Ploumanac'h, 120 km/h à Ile d'Yeu ou encore 111 km/h à Royan et Quimper.

Dans les terres, on a enregistré jusqu'à 120 km/h à Civray (86), 111 km/h à la Roche-sur-Yon (85) et Toulouse-Blagnac (31), 109 km/h à Nantes (44), 108 km/h à Cognac (16), 102 km/h à Châteauroux (36).

En soirée et en cours de nuit suivante, c'est la Corse qui a été frappée de plein fouet avec jusqu'à 183 km/h relevés à la station du cap corse. On a relevé également 181 km/h au cap Sagro (2B), 151 km/h à l'Ile-Rousse, 136 km/h au cap Pertusato (2A) ou encore 105 km/h à Figari (2A).

Carmen a également été accompagnée d'orages et de chutes de grêle. Près de 19 000 éclairs ont été recensés par le réseau Météorage. Au pic de la tempête, 70 000 foyers ont été privés d'électricité, essentiellement en Bretagne et Aquitaine. En Vendée, une éolienne s'est violemment écrasée à Bouin, probablement en raison d'un phénomène tourbillonnaire (à confirmer). Dans le même temps, des phénomènes de submersions marines ont été observés sur le littoral atlantique en raison des forts coefficients de marée.

 

 

 Tempête Eleanor le 3 janvier

La dépression nommée Eleanor qui a circulé entre les îles Britanniques et l'Allemagne mercredi 3 janvier a généré le passage de plusieurs fronts instables et très venteux sur le nord et l'est de la France, le tout conjugué avec de forts coefficients de marée (107) sur nos littoraux.

 

Tempête Eleanor

 

Dans les terres, le vent a soufflé jusqu'à 150 km/h en haut de la tour Eiffel, 147 km/h à Cambrai (record mensuel), 134 km/h à Metz-Nancy-Lorraine (record mensuel), 131 km/h à Saint-Quentin (record mensuel), 127 km/h à Mulhouse, 123 km/h à Caen, 117 km/h à Troyes, 116 km/h à Strasbourg, 111 km/h à Paris, Orléans et Clermont-Ferrand ou encore 107 km/h à Reims.

Près de la Manche, les rafales ont atteint 137 km/h à Dieppe, 135 km/h au cap Gris-Nez, 129 km/h à Boulogne-sur-Mer et au cap de la Hève, 128 km/h à Barfleur, 125 km/h à Brignogan, 110 km/h au Havre ou encore 108 km/h à Dunkerque.

Les vents violents ont ensuite concerné les Alpes (plus de 200 km/h sur les cimes), le Sud-Est et la Corse mercredi soir. Les rafales ont atteint 200 km/h au cap Sagro,196 km/h sur le cap Corse, 180 km/h à Porto-Vechio, 179 km/h à l'Ile Rousse, 145 km/h au cap Béar, 129 km/h à Solenzara, 125 km/h à Figari, 120 km/h à Bastia.

 

Tempête ELEANOR

 

Au pic de la tempête, 225 000 foyers ont été privés d'électricité. Dans le même temps, des phénomènes de submersions marines ont été observés sur le littoral de la Manche et Atlantique en raison des forts coefficients de marée, occasionnant parfois des dégâts importants en bordure littorale.

 

Royan submersion  Royan submersion

A gauche : mer déchaînée dans le secteur de Royan (Photo : Anthony Grillon) | A droite : Quai de Rouen inondé (photo de Yoan Chaumet)

 


 

Mois de février 

 

 Vague de froid brève mais tardive du 26 au 28 février

La fin de l’hiver météorologique a été marquée par une brève mais intense vague de froid en Europe qui s’est formée à l'aide d’un puissant anticyclone s’étalant de l’Islande à la Scandinavie. Dans ce contexte peu fréquent, les masses d’air froides en provenance de Sibérie ont été acheminées jusqu’en Europe de l’Ouest. Un véritable Moscou-Paris s’est donc installé pendant quelques jours seulement sur la France alors que l’Europe centrale grelotte depuis jeudi 22 février avec aucun dégel et de très fortes gelées (comme à Varsovie en Pologne où le mercure ne dépasse plus -5°C depuis le début de cette vague de froid).

En France, cette dernière offensive hivernale s’est caractérisée par de très fortes gelées généralisées dès le lundi 26 février. On relève en matinée jusqu’à -10.0°C à Ambérieu (01), -8.6°C à Belfort (90), -8.0 à Saint-Etienne (42) ou encore -6.7°C à Vichy (03). Le froid reste bien présent l’après-midi avec aucun dégel dans le Nord-Est et le Centre-Est. On relève une maximale de -4.2°C à Langres (52), -3.1°C à Nancy (54) et -2.2°C à Strasbourg (67). La journée du 27 considérée comme la plus froide de l’hiver à l'échelle nationale a été marquée par de très fortes gelées sur tout le territoire tant bien près de la Méditerranée qu’au centre de la France. Le tableau ci-dessous regroupe les températures minimales et maximales les plus extrêmes relevées sur l’hexagone. Tandis que l’hexagone continuait de grelotter, la Corse faisait face à d’importantes chutes de neige jusqu’en plaine comme à Ajaccio où on a relevé 15 cm de neige. De telles quantités ne s’étaient pas reproduites depuis une trentaine d’années !

 

Températures minimales mardi 27 février 2018 Températures maximales au nord-est mardi 27 février 2018

Températures minimales et maximales (dans le nord-est) le mardi 27 février 2018 

 

 

Plus au sud on relève aussi en matinée -10.0°C à Castres (81), -9.0°C à Auch (32), -7.8°C à Tarbes (65), -6.4°C à Orange (84) ou encore -5.3°C à Bordeaux (33). Les températures ressenties (windchill) ont été particulièrement basses à cause d’un vent de nord-est très présent sur la plupart des régions: de ce fait l’ambiance ressentie s’est avérée particulièrement glaciale !

 

C’est le mercredi 28 février que les conditions météorologiques sont devenues bien chaotiques notamment sur la moitié sud. En effet, une dépression assez creuse en provenance des Açores s’est dirigée vers le Portugal avant de remonter et de longer plus tard l’ouest de la France sur l’Atlantique. Dans ce contexte, un conflit s'est formé entre la masse d’air froide encore présente sur le pays et les remontées plus douces et surtout humides générées par la perturbation. Ainsi, des chutes de neige ont été observées sur une large moitié sud. C’est le pays basque qui s’est paré de blanc le premier comme à Biarritz où il est tombé en moyenne 5 cm et ce jusqu’en bord de mer. Pendant ce temps le reste du pays continuait de subir la rigueur des gelées matinales avec par exemple -14.3°C à Luxeuil (70) ou encore -13.4°C à Clermont-Ferrand (63).

 

Neige à Biarritz (64)

Neige à Biarritz (64) le mercredi 28 février au matin - twitter @Anso64

 

Cette neige a ensuite concerné une partie du sud-ouest, blanchissant momentanément les sols comme à Toulouse (31) ou Bordeaux (33). En arrivant sur le Languedoc, les précipitations ont perduré pratiquement 24h avec en prime une limite pluie-neige très basse. Ces chutes de neige ont donc concerné les régions méditerranéennes et plus particulièrement l’Hérault, le Gard et la Lozère. Ainsi on relève 15 à 20 cm de neige dans l’agglomération de Montpellier (34), 10 à 15 cm de neige à proximité de Nîmes (34) ainsi que 8 cm de neige à Sète (34). Sur les contreforts cévenols la couche de neige a facilement atteint les 30 cm comme à Alès (30).

En même temps, un fort épisode de vent d’autan s'est mis en place sur la montagne noire et le Lauragais (jusqu’à 120 km/h à Castres (81) et 137 km/h à Dourgne (81) sur les premières hauteurs) et un important coup de mer s’établit sur le golfe du Lion avec des submersions marines observées dans plusieurs communes de l’Aude, des Pyrénées-Orientales et de l’Hérault.

Le jeudi 1er mars, un important redoux s'est mis en place dans la moitié sud avec jusqu’à 16°C dans le Sud-Ouest alors que le neige concerne la Bretagne et remonte en direction de la Normandie. Cet épisode neigeux se conclût au nord où un léger saupoudrage recouvre la plupart des régions avant que les pluies verglaçantes ne prennent le relais temporairement. Par ailleurs, le paysage devient vite verglacé et les chaussées très glissantes en Seine-Maritime et dans l’Eure où ces précipitations se sont faites exclusivement sous formes de pluies verglaçantes. Le redoux se généralise ensuite samedi à l'ensemble de la France (le froid persiste encore un peu vendredi dans le nord-est de la France).

 


 

Mois de mars 

 

 Chutes de neige les 18 et 19 dans le nord du pays

Un épisode de neige assez tardif a été observé sur une partie nord de la France les 18 et 19 mars, laissant parfois plusieurs centimètres comme le montre la photo ci dessous à Strasbourg où il a été relevé 8 centimètres (Photo Catherine Foussat).

Neige Strasbourg le 18 mars 2018

 

 Chutes de neige remarquables sur le Centre-Ouest le 19 mars

Des chutes de neige parfois intenses ont été observées sur Charente-Maritime ainsi que sur le Poitou et le nord de la Gironde le 19 mars avec parfois plus de 5 centimètres en peu de temps. On a retrouvé également de la neige près des Pyrénées et jusqu'aux alentours du Lauragais.

Neige à Royan le 19 mars 2018

Photo prise sur une des plages proches de Royan le 19 mars 2018 par Anthony Grillon

 


 

Mois d'avril 

 

 Chaleur exceptionnelle du 17 au 22 avril

A la faveur de conditions anticycloniques et d'une masse d'air très doux, la France a bénéficié de conditions largement estivales précoces entre le 17 et le 22 avril 2018. Cette période de chaleur inhabituelle nous rappelle le mois d'avril 2007 qui avait battu tous les records (le plus chaud depuis le début des relevés). A l'époque, la chaleur avait durée dans le temps, bien plus que cette année. Si la longévité des conditions estivales a été plus courte en avril 2008 qu'en avril 2007, la chaleur s'est avérée quant à elle plus intense encore dans certaines villes avec de nombreux records mensuels pulvérisés.

Températures observées le 18 avril 2018 Températures observées le 19 avril 2018

Températures observées le 20 avril 2018 Températures observées le 21 avril 2018

Températures maximales observées entre le 18 et le 21 avril (cliquer sur les images pour zoomer)

 

La chaleur s'est emparée du sud mardi 17 avril avec des valeurs proches des 25°C. Au nord, le mercure affiche souvent 21-22°C. Les 30°C ont été atteints dès mercredi 18 dans le Sud-Ouest alors qu'à Paris le thermomètre franchit les 27°C. Entre le jeudi 19 avril et le dimanche 22 avril, le mercure atteint son paroxysme, variant le plus souvent entre 25 et 30°C sur la France avec plus de 29°C dans la capitale...

 

Voici une liste de records mensuels observés entre le 18 et le 22 avril sur les principales stations (températures maximales) :

  • Strasbourg : 30.0°C (record égalé avec le 28 avril 2012)
  • Colmar : 29.7°C (ancien record : 29.6°C le 28 avril 2012)
  • Troyes : 29.2°C (ancien record : 27.8°C le 25 avril 2007)
  • Ambérieu : 29.1°C (ancien record : 28.6°C le 16 avril 1949)
  • Sens : 28.9°C (ancien record : 28.6°C le 30 avril 2005)
  • Roissy : 28.6°C (ancien record : 27.8°C le 25 avril 2007)
  • Creil : 28.0°C (ancien record : 27.9°C le 29 avril 1955)
  • Annecy : 27.7°C (ancien record : 27.4°C le 28 avril 2012)
  • Cambrai : 27.6°C (ancien record : 26.9°C le 20 avril 1968)
  • Évreux : 27.6°C (ancien record : 26.1°C le 29 avril 2010)
  • Rouen : 27.4°C (ancien record : 26.4°C le 15 avril 2015)
  • Dinard : 27.1°C (ancien record : 26.9°C le 22 avril 1984)
  • Caen : 26.6°C (ancien record : 26.4°C le 21 avril 1984)
  • Saint-Brieuc : 26.6°C (ancien record : 25.2°C le 29 avril 1994)
  • Cap de la Hève : 26.4°C (ancien record : 25.4°C le 17 avril 1987)
  • Langres : 26.3°C (ancien record : 26.2°C le 17 avril 1949)
  • Bastia : 25.4°C (ancien record : 25.2°C le 27 avril 2002)

 

Voici une liste de records mensuels observés entre le 18 et le 22 avril sur les principales stations (températures minimales) :

  • Biscarrosse : 18.1°C (ancien record : 17.5°C le 30 avril 2005)
  • Nice : 17.2°C (record égalé avec le 11 avril 1989)
  • Colmar : 16.7°C (ancien record : 15.0°C le 29 avril 2012)
  • Le Mans : 15.7°C (ancien record : 15.0°C le 21 avril 1968)
  • Cognac : 15.7°C (ancien record : 15.1°C le 28 avril 2003)
  • Blois : 15.1°C (ancien record : 13.1°C le 27 avril 2007)
  • Chassiron : 15.1°C (ancien record : 15.0°C le 28 avril 2003)
  • Saintes : 15.1°C (ancien record : 15.0°C le 14 avril 1981)
  • Ile de Groix : 15.0°C (ancien record : 14.2°C le 15 avril 2015)
  • Troyes : 14.3°C (ancien record : 13.1°C le 29 avril 2003)
  • Le Touquet : 14.0°C (ancien record : 13.2°C le 23 avril 1971)
  • Nantes : 13.9°C (ancien record : 13.7°C le 28 avril 1987)
  • Abbeville : 13.8°C (ancien record : 13.6°C le 07 avril 2014)

 


 

Mois de mai 

 

Le mois de mai 2018 restera dans les mémoires en raison de la fréquence des orages en France. Selon Météorage, il a été le plus foudroyé depuis au moins 30 ans (1988 : date du début des relevés du foudroiement) avec plus de 200 000 impacts (très exactement 204 452 impacts) soit plus du double par rapport à l'ancien record datant de mai 2009 (un peu plus de 84 000 impacts).

Qui dit orage, dit aussi grêle. Ce paramètre a également observé une anomalie importante en mai. Ainsi, depuis le début de l'année, le nombre de chutes de grêle dont le diamètre est supérieur à 1 centimètre approche déjà 2500 selon Ubyrisk Consultants, soit plus que les cumuls annuels observés en 2014, 2015 ou encore 2016.

On doit cette instabilité aux gouttes froides présentes non loin de la France. Il s'agit de dépressions d'altitude qui s'isolent de la circulation générale. Comme son nom l'indique, elle s'accompagne d'air plus froid. Hors depuis mi-avril, nous connaissons un temps régulièrement chaud. Cocktail "chaud-froid" parfait pour déstabiliser la masse d'air et générer des dégradations orageuses et les phénomènes associés.

 


 

Mois de juin 

 

Aucun phénomène météorologique majeur n'a été répertorié 

 


 

Mois de juillet 

 

 Violents orages dans le Sud-Ouest le 4 juillet : gros grêlons à Saint-Sornin (16)

Nombreux ont été les orages dans le Sud-Ouest le mercredi 4 juillet avec de nombreuses chutes de grêle. Localement, les grêlons ont atteint 7 centimètres comme dans la commune de Saint-Sornin, détruisant tout (toiture, voiture, culture...).

Citation du maire parlant "d'une situation apocalyptique avec toutes les voitures et les toitures détruites, les habitants ont tout perdu en quelques minutes". Un gymnase a été ouvert pour accueillir les nombreux sinistrés, l'armée a été dépêchée sur place.

 

 Températures caniculaires les 26 et 27 juillet

Entre le 24 et 27 juillet, la France observe des températures très élevées, faisant suite à plusieurs semaines déjà largement estivales. Les journées du jeudi 26 et vendredi 27 sont les plus torrides, la barre des 35°C est souvent dépassée et des records tombent. C'est le cas de Charleville-Mézières qui bat son record mensuel (36.6°C) et Lille où le record absolu de température tous mois confondus est pulvérisé avec 37.6°C.

Températures observées le 26 juillet 2018 Températures observées le 27 juillet 2018

Températures maximales observées les 26 et 27 juillet 2018 (cliquer sur les images pour zoomer)

 


 

Mois d'août 

 

 Épisode caniculaire la première semaine d'août

La France a connu une vague de chaleur caniculaire assez durable et remarquable lors de la première semaine d'août, plaçant cet épisode un cran au dessus de juillet 2006 mais bien en deçà de la canicule de 2003. Pratiquement l'ensemble du pays a été touché à l'exception de la Manche où le mercure a été respirable.

Les températures ont atteint une quarantaine de degrés dans le Sud-Est et jusqu'à 38°C dans le Nord-Est sur la fin de période. Des records ont même été battus. Ce fut le cas à Alistro le 1er août (température maximale de 37°C, constituant un record absolu), à Leucate et Béziers le 4 août avec 39.1°C (records absolus également). Par ailleurs, Perpignan a battu son record de température minimale le 4 août avec au moins chaud 30.3°C, plaçant cette valeur minimale en deuxième position des plus élevées sur le territoire. Record également à Mâcon le 4 août au petit matin (25.6°C au plus frais).

 

Températures observées le 1er août 2018 Températures observées le 7 août 2018

Températures maximales observées les 1er et 7 août 2018 (cliquer sur les images pour zoomer)

 


 

Mois de septembre 

 

 Pic de fraîcheur remarquable fin septembre

Si globalement le mois de septembre 2018 fut nettement plus chaud que la normale, il s'est terminé dans une certaine fraîcheur, notamment dans le Nord-Est avec des températures minimales parfois records. Ce fut le cas à Charleville-Mézières, Evreux et Deauville avec respectivement -3.4°C, 0.2°C et 2.1°C le matin du 30.

 

Températures minimales du 30 septembre 2018

Températures minimales observées le 30 septembre 2018

 


 

Mois d'octobre 

 

 Chaleur exceptionnelle au cours de la 2eme décade

Dans la continuité d'un mois de septembre chaud, l'automne a bien du mal à s'installer au cours du mois d'octobre avec des températures toujours au dessus des normales de saison voire même records pour une deuxième décade. Le mercure approche parfois la barre des 30°C du Sud-Ouest au Centre. Cette bouffée de chaleur qui a débuté le 9 octobre était toujours d'actualié sur le Nord-Est mi-octobre. Avec 27.2°C°C à Paris le 13 octobre, la capitale a battu son précédent record décadaire de 26.4°C observé le 11 octobre 1921.

 

Températures observées le 13 octobre 2018 Températures observées le 14 octobre 2018

Températures maximales observées les 13 et 14 octobre 2018 (cliquer sur les images pour zoomer)

 

 

 Pluie torrentielles et inondations majeures dans l'Aude le 15 octobre

En liaison avec l'ex-ouragan Leslie, de fortes pluies localement orageuses sont remontées d'Espagne lundi 15 au matin et ont frappé le sud-est de la France, plus particulièrement l'Aude frappée par des crues majeures. Il est tombé localement près de 300 litres d'eau par mètre carré soit l'équivalent de 3 à 4 mois de précipitations. A Trèbes, le niveau du cours d'eau de la vallée centrale de l'Aude est monté de 0.38 m à 7.68 m en seulement quelques heures, talonnant la crue historique de 1891. Plusieurs ponts ont été emportés par la force des courants, c'est le cas à Villegailhenc non loin de Carcassonne mais aussi à Argon. Par ailleurs, un phénomène venteux digne d'une tornade a été observé près de Narbonne.

 

inondations

Commune de Villegailhenc dans l'Aude. Image via @InfosFrancaises sur Twitter

 

 

 Froid précoce, neige, intempéries dans le Sud-Est : une fin octobre record !

Après des semaines de douceur record, place au froid à compter du 28 octobre avec des records mensuels battus du Sud-Ouest aux régions centrales. Dans le même temps, une dépression nommée Adrian évolue en Méditerranée le 29 et engendre à nouveau des intempéries, notamment en Corse où les rafales de vent atteignent 189 km/h. La dépression remonte ensuite vers le nord et apporte des chutes de neige parfois jusqu'en plaine dans le Nord-Est. Sur le relief, les hauteurs peuvent atteindre 50 centimètres, ce qui est très précoce. Suite au coup de mer du 29 au matin, la plage de Nice habituellement habillée de galets, se transforme en une plage de sable fin...

 

Températures observées le 29 octobre 2018 Rafales de vent observées le 29 octobre 2018

Températures maximales et rafales de vent observées le 29 octobre 2018 (cliquer sur les images pour zoomer)

 

 


 

Mois de novembre 

 

 Pics de douceur

Plusieurs pics de douceur sont observés (6, 12 et 15 novembre) mais celui du 12 novembre est particulièrement exceptionnel et tardif avec des valeurs records sur le Centre-Est pour une deuxième décade de novembre. On relève jusqu'à 23°C à Chambéry.

 

Températures maximales du 12 novembre 2018

Températures maximales observées le 12 novembre 2018

 

 Plusieurs épisodes méditerranéens

Plusieurs épisodes méditerranéens sont observés. Un épisode de fortes pluies sur l'est de la Corse le 4 novembre avec des cumuls de l'ordre de 100 à 150 mm avec des pointes à plus de 200 mm sur le relief. Un épisode orageux bref dans la nuit du 20 au 21 sur le sud du Gard avec des cumuls de 100 à 150 mm en peu de temps. Un épisode méditerranéen du 22 au 24 novembre avec de 40 à 100 mm en plaine, plus de 150 mm sur les Cévennes et ponctuellement davantage sur le littoral du Var après des orages stationnaires en soirée du 22.

 


 

Mois de décembre 

 

 Violentes rafales de vent sous averses le 7 décembre

Suite au passage d'un front froid, un ciel de traîne actif se met en place le vendredi 7 décembre, accompagné de violentes bourrasques de vent. Les rafales atteignent 144 km/h à l'aréoport de Caen, classant cette rafale en deuxième position des plus fortes valeurs de vent pour la ville.

 

Rafales de vent observées le 7 décembre 2018

Rafales de vent maximales observées le 7 décembre 2018

 

 

 Vent violent en Corse le 9 décembre

Un fort épisode venteux est observé en Corse le 9 décembre avec des rafales qui atteignent 186 km/h sur le Cap Corse.

 

Rafales de vent observées le 9 décembre 2018

Rafales de vent maximales observées le 9 décembre 2018

 

 

 Pics de douceur

Plusieurs pics de douceur sont observés (5, 23 et 24 décembre) au cours du mois, notamment dans le Sud-Est. Le 5 on observe jusqu'à 21.5°C à Tarbes ou encore 20.5°C à Istres constituant un record mensuel pour cette ville. A l'approche de Noël, les températures affichent des niveaux printaniers dans le Sud-Est avec des valeurs dépassant à nouveau les 20°C.

 

Températures observées le 23 décembre 2018 Températures observées le 24 décembre 2018

Températures maximales observées les 23 et 24 octobre 2018 (cliquer sur les images pour zoomer)

 

 

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