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La météo en bref - Les modèles et la prévision


 

Si la prévision météorologique n’est pas une science exacte, elle tend chaque jour à s’améliorer. Mais comment est élaborée une prévision ? Sur quoi se base-t-on pour prévoir le temps ?

 

Modèle utilisé par Météo-Contact - Paramètre précipitations sur 3h

 

 

Les modèles, outils incontournables de la prévision

 

Pour connaitre l’évolution d’un système dans le temps, il faut connaitre son état initial, avoir à disposition des équations mathématiques modélisant son comportement en fonction de variables, celles de l’état initial, et connaitre l’échéance.

En météorologie, le système est l’atmosphère, l’état initial est composé des nombreux paramètres quantifiables (température, vent, humidité…). Ces données sont injectées dans de nombreux calculs mathématiques qui donnent une approximation de l’état de l’atmosphère pour un paramètre donné à une échéance voulue.

 

Ceci est le fonctionnement – simplifié – d’un modèle météorologique. Cependant, un modèle est défini par de nombreux autres paramètres.

Pour simplifier le système « atmosphère », on le décompose en une série de volumes plus ou moins importants selon les modèles. Le découpage se fait aussi bien en hauteur (fonction de l’altitude ou de la pression) qu’en largeur et longueur.  Cela définit la maille du modèle. Cette maille est une caractéristique importante dans la mesure où plus elle est fine, plus la représentation de l’état initial de l’atmosphère est fidèle, plus la prévision est bonne.

On distingue également deux modèles météorologiques par leurs échéances, leurs composantes – tous les modèles météorologiques n’ont pas exactement les mêmes calculs mathématiques – ou encore par les paramètres qu’ils modélisent.

 

Schéma du découpage de l'atmosphère par les modèles

Exemple de découpage de l'atmosphère par les modèles

 

 

Les différentes échéances de la prévision

 

  • La prévision de J-J à J+3/J+4

Pour cette échéance, les prévisionnistes utilisent les modèles déterministes. C’est-à-dire qui ne proposent qu’un seul scénario, en admettant que l’incertitude est assez faible. Cependant, cette incertitude peut tout de même être relativement bien palliée en croisant les différents modèles pour un même paramètre.

 

  • La prévision au-delà de J+4

Dans ce cas, la part d’interprétation et l’expérience du prévisionniste entrent en jeu de façon plus importante. Les modèles utilisés sont des ensembles avec plusieurs scénarios proposés, tous valables selon les équations connues. Reste alors à dégager une tendance, la plus fiable possible.

 

  • La prévision saisonnière

Dans ce domaine – très récent – les modèles sont encore très disparates. Il existe plusieurs modèles de « prévision saisonnière » mais aucun ne prétend donner une prévision exacte. Le rôle du prévisionniste est ici de croiser les modèles pour dégager une tendance à une échelle élargie, nationale voire continentale pour situer les centres d’action.

 

Pour en savoir plus...

 

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