Météo-Contact
« Partageons ensemble le temps de demain »

Bilan climatique juin 2015


 

A l'image des mois précédents, le mois de juin a été plus chaud que la normale en France. Néanmoins, le ressenti a été nettement plus chaud qu'en mai en raison de deux périodes de forts excédents thermiques. En effet, le mois a débuté directement avec un coup de chaud. Plusieurs records pour une première décade de juin ont été battus le 4, avec par exemple 36.0°C à Cazaux (33) (record du 4 juin 1983 battu) ou encore 35.1°C à Bordeaux (33) (record du 2 juin 2012 battu), et le 5 avec 34.0°C à Bourges (18) (record du 9 juin 2012 battu). Les températures ont ensuite été régulièrement au dessus des normales jusqu'au 14. En revanche, à partir du milieu du mois, les températures ont retrouvé des niveaux saisonniers, voire légèrement en deçà, on relevait par exemple le 16 plus que 19.2°C à Clermont-Ferrand (63), ou encore 20.9°C à Mont-de-Marsan (40). Mais ceci n'était qu'un intermède, puisqu'à partir du 24, les températures s'envolent à nouveau, pour atteindre des sommets le dernier jour du mois. De nombreux records mensuels ont été dépassés, par exemple à Cazaux (33) avec 40.2°C (battant le record du 30 juin 1968) ou encore à Nantes (44) avec 37.1°C (battant le record du 30 juin 1968).

 

Les précipitations, principalement concentrées sur le milieu du mois, ont été plutot déficitaires au nord de la Loire, notamment dans le Bassin parisien et en Bretagne où le déficit pluviométrique dépasse parfois 90%. On a relevé par exemple seulement 3.6 mm à Orléans (45), 4.4 mm à Orly (94) ou encore 7.8 mm à Quimper (29). A contrario, les précipitations ont été les plus excédentaires dans le centre-ouest, et surtout près de la Méditerranée où l'excédent dépasse parfois les 110%. On a par exemple observé 94.8 mm à Poitiers (86), 104.1 mm à Cognac (16), ou encore 145.3 mm à Saint-Auban (06). Ces cumuls élevés sont en partie dûs à des orages, il est par exemple tombé en 24h 46,8 mm en à Bergerac (24) le 11, 79.1 mm à Montpellier (34) le 12, 45.2 mm à Toulouse (31) le 13, et 63.8 mm à Bourges (18) le 14 (soit plus que la norme mensuelle).

 

En ce qui concerne l'ensoleillement, il a été souvent excédentaire dans l'ouest, et proche de la normale en s'approchant des régions de l'est. Celui-ci, s'est principalement manifesté lors de la première et dernière décade. On a relevé par exemple pas moins de 312.1 h de soleil à Agen (47), 307.0 h à Nantes (44), 303.7 h à Paris (75), contre 210.2 h à Strasbourg (67).

 

Écart à la moyenne de températures en juin depuis 1921

 

 

Températures nettement supérieures à la normale

En moyenne sur la France, les températures du mois de juin 2015 ont dépassé de 1,5°C la normale par rapport à la moyenne de référence 1981-2010, classant ce mois de juin en 4ème position des mois de juin les plus chauds depuis 1900, derrière 2003 (+4,1°C), 1976 (+2,2°C), 2005 (+2,1°C) et à égalité avec 1950.

 

Précipitations peu abondantes

A l'échelle de la France, les précipitations ont été déficitaires, de plus de 10 % par rapport à la moyenne de référence 1981-2010.

 

Ensoleillement supérieur à la normale

L'ensoleillement a été quant à lui très largement supérieur à la normale par rapport à la moyenne de référence 1991-2010, avec un excédent supérieur à 20 %.

 

Vous avez aimé ? Alors partagez avec vos amis en cliquant sur les boutons ci-dessous :

À lire aussi...

Tendance météo pour le mois de mai 2024

La moitié du mois d’avril est désormais passée et le mois de mai démarre dans une quinzaine de jours. Vous vous demandez peut-être quelle est la tendance ?

Lire l'article

Tendance météo pour le mois d'avril 2024

Le mois d’avril s'invite et vous vous demandez peut-être quel temps il va faire. Voici les dernières tendances livrées par Météo-Contact.

Lire l'article

GIEC : Nous avons toutes les cartes en main pour éviter le pire

Le GIEC tire une nouvelle fois la sonnette d’alarme sur un changement climatique, avec des impacts sur les populations et la biodiversité...

Lire l'article

Ça ressemble à quoi une France + 4 degrés ?

Le ministre de la Transition écologique, Christophe Béchu, affirme « qu’il faut préparer » une France à + 4 degrés de réchauffement...

Lire l'article